Les cinq cents diables
« Comment se vider la tête ? Comment oublier ce qui doit l’être ? Des remontées de mauvais souvenirs que j’aurais préféré laisser tout au fond de l’étang vaseux où ils stagnaient depuis des décennies venaient quand même me tarauder aux moments où je m’y attendais le moins. Et je n’avais pas envie de descendre plus profond dans ces épaisses et horribles ténèbres où je m’étais trouvé jeune. Je tentai en vain de les effacer de ma mémoire mais ce n’était pas évident : comme un cadavre dont on veut se débarrasser et que l’on a oublié de plomber pour qu’il s’abîme dans les bas-fonds, il revenait à chaque nouvelle marée chaque fois encore plus empuanti et toujours plus en décomposition. »
17,00€
Delph la bibliovore
« « Les cinq cents diables » est vraiment un drôle de bouquin. Gilles Vidal sortirait-il de ses habitudes ?
Décidément Gilles Vidal me surprendra toujours avec son style impeccable et original. »
K-Libre
« Réaliste au début, la novella semble dériver lentement vers l’onirique, dans une écriture poétique et érotique très maîtrisée. Une grosse centaine de pages qui montre toutes les facettes talentueuses de l’auteur. »
Laurent Greusard