Jusqu'ici tout va mal

Jusqu’ici tout va mal

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Pascal Dessaint est bien connu pour ses polars aux éditions Rivages. Il excelle aussi dans le format de la nouvelle où son talent se déploie en toute liberté.
On y retrouve ses préoccupations sociales et écologiques, sa fascination pour les oiseaux, et surtout son humour noir, ses personnages sur le fil, son goût pour la folie ordinaire chère à son maître Bukowski.
Qui mieux que lui pour décrire les dérives de l’époque en associant humains et animaux et singulièrement les oiseaux ? Quel secret derrière ces corneilles, pies, moineaux, merles, aigles, bernaches, hirondelles, balbuzards, rossignols, loriots, orbes… sans oublier le milan noir et le bruant zizi qui chante le soir ?
Il y a aussi des chauves-souris, un papillon orangé, un caïman, des écrevisses invasives et un grand lapin blanc en bas résille rose.
Et puis de l’amour, des tronçonneuses, des supporteurs de football, et un confinement.
Le tout est sombre et brillant. Tonique.

12,00

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K-Libre

« Pascal Dessaint peint des portraits désabusés, fins et sensibles, de personnes qui n’attendent plus grand-chose de la vie, avec une forme littéraire hésitant le plus souvent entre conte et fable. »

Julien Védrenne

Intramuros

« Comment Pascal Dessaint réussit-il à nous maintenir, par la seule force de son verbe, chancelants mais debouts, au bord du précipice ? (…) Cela tient du miracle, celui des mots et celui du talent. »

Michel Dargel (Intramuros n° 465 – mai 2022)

Chroniques noires

« D’un papillon hésitant à un forcené décidé à fuir la vie, en passant par une érection rassurante, des oiseaux en veux-tu en voilà, une balançoire tueuse et j’en passe, nous avons ici du noir sur noir, à la Soulages. Mais c’est ce qu’on aime, le noir, n’est-ce pas, surtout quand l’écriture et le style sont là. « 

Gilles Vidal

Polarmaniaque

 » Cet auteur, c’est notre La Fontaine version XXIème siècle, notre gardien angoissé de nos forêts si périssables, notre ornithologue admirateur compulsif de nos cousins si beaux, si enchanteurs, les oiseaux, sans discrimination , y compris ceux dont l’image écornée pourrait la dévaloriser, la corneille ou le chiroptère. »

Jean Michel Isebe

Black Libelle

« Quand le compagnonnage des morts est plus bruyant que celui des vivants, il est peut-être temps, comme le narrateur de la première nouvelle, de suivre le battement d’ailes d’un papillon pour s’écarter des sentiers battus. »

Lionel Germain

 

La Voix du Nord

« Un petit bijou. (…) Prêts à suivre le papillon orangé ou à écouter le bruant zizi, à entendre le bruit de la tronçonneuse ou des coups de fusil, à cogiter avec les personnages, à se reconfiner ? Moi, c’est fait. »

Isabelle Cacheux

 

La-Voix-du-Nord 8 mai 2022