Entre les mots, entre l’éveil

Entre les mots, entre l’éveil

esquisse d’une expérience onirique,
où tout est vrai et tout est faux

J’avoue, je suis un affabulateur. Je m’en suis convaincu à l’issue de séances de rêve éveillé en psychothérapie  ; pour moi c’est sûr, si la vie est littérature, la littérature le lui rend bien. On le sait, encore faut-il s’en convaincre  : l’imagination y est un espace d’infinie liberté et de respiration hors contrôle  ; tout en prenant soin évidemment de ne pas glisser dans ce qui pourrait ressembler, de près ou de loin, à de la schizophrénie.
Sur une année, j’ai donc imaginé ma Saison en Enfer, mon Aurélia  ; moins la colère, moins la souffrance. Un travail d’écriture parcourant un territoire en friche, entre la veille et le sommeil. Pour donner après coup un semblant de structure narrative à l’ensemble des flux et séquences, je les ai distribués en trois chapitres  : une histoire d’amour (exaltée et malheureuse), un voyage autour du monde (qui n’a jamais eu lieu) et une expérience régressive. La tentation était grande de mieux baliser cette « dérive » de l’esprit, mais je laisse au lecteur le soin de s’y retrouver.

8,00