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Le voyage de Nerval

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Gérard de Nerval plus proche que jamais. Denis Langlois lit et relit son Voyage en Orient, en s’adressant directement au poète. Ils ont en commun l’écriture, mais aussi le Liban.

« Tu te trompes, Nerval. On ne se remet jamais d’un voyage en Orient et encore moins d’une plongée dans la religion druze. » Entre collègues le tutoiement est de rigueur, la franchise aussi. Langlois parle boulot, inspiration, écriture, édition. Vis-à-vis de Nerval il est tour à tour fraternel, critique et admiratif. Un « petit écrivain », comme il se qualifie, s’adresse à un grand.
Le livre n’est donc pas écrit à la troisième personne mais à la seconde et à la première : Tu et Je. Passé et présent se répondent. Nerval est à la fois inscrit dans son époque et dans la postérité. L’auteur de Sylvie et de El Desdichado n’a jamais été aussi proche. On partage ses succès littéraires mais aussi ses amours impossibles, ses visions, ses angoisses. Il y a enfin sa mort étrange pour laquelle ­Langlois propose une nouvelle perspective.
Au centre du livre, le voyage en Orient. Celui qu’a réellement accompli Nerval en 1843, puis le livre qui en est issu. Quelle est la place de la réalité en littérature ?
Denis Langlois a vécu au Liban. Il en a lui aussi rapporté un livre, Le Déplacé, saisissant récit sur les séquelles de la guerre. Il a, comme Nerval, arpenté les montagnes du Chouf, le foyer de la religion druze. C’est une religion fermée mais, par le détour de la franc-maçonnerie à laquelle il est déjà initié, Nerval se considère comme druze lui-même.
Peut-être une nouvelle clé pour comprendre son œuvre et sa vie.

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L’Orient-Le Jour

« Entre la biographie, le fiction, et l’essai, Denis Langlois propose la lecture polyphonique d’une région du monde qui a le vent en poupe au milieu du XIXe siècle.

La lecture de Langlois met en valeur la sédimentation qui compose un texte fortement irrigué de lectures orientalistes contemporaines et de fantasmes. »

Joséphine Hobeika

Lyvres

« Le gros livre de Nerval c’est Voyage en Orient, que je n’ai pas lu, ce qui ne m’a pas empêché de lire celui de Denis Langlois et de l’apprécier. Ce qui marque dès le début, c’est le tutoiement qu’adopte Denis Langlois et cette façon à la fois familière et respectueuse d’interpeller son sujet. (…) Une biographie des dernières années de Gérard de Nerval originale et très intéressante. Enrichissante et bien écrite. »

Yv

Lisez jeunesse

« N’est-ce pas alors qu’il connaissait l’internement, alors qu’il se trouvait délié de tout engagement social d’écriture (vivre de sa plume c’est répondre à des commandes), que Gérard de Nerval a réalisé la part la plus créative de ses œuvres ? Pas nécessairement sous la forme définitive que nous leur connaissons, mais sous la forme du matériau ayant servi à leur ultime rédaction ? Le Voyage de Nerval vient ainsi questionner l’influence des conditions de la création et des motivations de l’écrivain sur l’écriture même. S’impose alors que l’œuvre écrite, pour être « un miroir d’encre » de la sincérité d’une existence, a bien des obstacles à franchir : ceux que l’écrivain porte en lui-même et qui se lovent au cœur de sa psychologie, ceux que la société surimpose sous le voilement de la liberté d’expression et qui sont l’accès à l’édition, les contraintes de la diffusion, la disponibilité à l’écriture, les nécessités contingentes qui y président. ​ »

Philippe Geneste

Version Libre

« L’adresse d’un écrivain à un autre, par delà le siècle et demi qui les séparent. »

Florence Balestas

La Salon Littéraire

« Langlois nous rapproche d’un Nerval méconnu, ouvre des perspectives sur son œuvre et même sur la mort du poète. »

Jean-Paul Gavard-Perret

L’Ecritoire des Muses

« La personnalité des deux écrivains imprégnés par l’Orient et le Liban irradie l’ouvrage de  Denis langlois  qui établit des comparaisons, des parallélismes entre le Liban de Nerval et le sien (…) entre leurs rêves de créateurs. »

Annie Forest-Abou Mansour

Fréquence Terre

« Le récit de Denis Langlois est toujours finement écrit, avec humour et tendresse parfois, mais avec une rigueur de juriste s’appuyant sur des faits avérés. Et, croyez-moi, pour utiliser une formule bateau : son livre se lit comme un roman ! »

Pierre Guelff

LeMondeLibertaire.net

« Une autre originalité de la bio de Denis Langlois tient au fait qu’il tutoie le poète. Et ceci tandis qu’il tient entre les mains et épluche pour notre plus grand plaisir, le volumineux volume de voyage de Nerval, paru en 1851. »

Patrick Schindler

Recours au Poème

« Ainsi s’instaure un dialogue par delà la mort et les siècles entre Langlois et Nerval – ce qui n’aurait étonné en rien notre Gérard. Ou, plutôt qu’un dialogue, une adresse où se mêlent reproches et admiration. »

Mathias Lair Liaudet